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Infernal Affairs 2

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Retour aux sources...

...Pour le film policier made in hk, enfin un vrai polar, une vraie intrigue à la fois indépendante du premier -excellent- opus et qui le complète pourtant si bien. Pour nous, du moins pour moi en ce sens que je retrouve là ( je parle pour la trilogie comme pour chacun des volets) tout ce qui me fait aimer le cinéma, l'image, le son, l'histoire... tout y est bien ordonné: chaque son, chaque ambiance colle avec ce qui nous est donné à voir, qui lui même nous apporte beaucoup dans la compréhension de l'histoire ( qui se complique pas mal faut dire), elle-même se tordant dans tout les sens ( sans rompre) et se pliant en mille pour nous faire chauffer le cibouleau véner. C'est raccourci de dire le son, l'image, l'histoire ... c'est tout con je sais ... mais c'est ça ! On est là à vous sortir mille théories quand un film plaît pas mais quand on est encore sous le charme ( c'est comme quand on est séduit par quelqu'un) on se l'explique pas, on veut pas se l'expliquer, c'est bon c'est tout! Mais je vais faire un effort, après tout si quelqu'un a lu jusqu'à cette ligne mes blablateries elle mérite bien cette personne que je me tracasse un peu non? D'abord il ya l'appariton d'un personnage ( classe!!! ) non des moindres en la personne d'un chef de triade omniscient ( un peu comme sam dans le premier volet, qui contrôle tout et influencera l'histoire ) du nom de Hau , on notera que dans le dernier volet de la trilogie un autre perso ( classe!!!!!) apparait , l'inspecteur Yeung, bienfaiteurs (ambigus) pour Yan [aka Tony Leung] chacun à leur période. Ensuite il y a la psychanalyse opérée de loin des deux jeunes protagonistes ( analyse dont les résultats feront mal à celui des deux qui sera encore là pour en faire les frais ) et là on comprend... on comprend le regard de Ming jeune sur Yan jeune quand l'un intègre juste l'académie et que l'autre la quitte, ce regard qui veut dire tant de chose mais bon pour ça faut voir la trilogie... héhé je vais pas tout vous raconter non plus ! Et puis il y a la magie du cinéma asiatique peut être, du cinéma de hong kong surement, des films de cette nouvelle génération à gros budget de hk, parce que faut dire non seulement ils ont les moyens matériels mais en plus ils ont les idées, que demander de plus .... Ce second volet est servi par des acteurs hors du commun, car le commun des acteurs est de ne pas y etre or là tout y est, tous y sont, impeccables; il nous amène à voir, à vivre une autre dilmension de cette histoire qui nous a déjà ballader si loin, et même si le suspense n'y règne plus comme dans le premier opus - et c'est normal car chaque partie apporte quelque chose de plus - c'est encore autre chose qui nous tient du début à la fin, la faim de savoir, d'en apprendre plus sur chaque perso et l'absence de Tony Leung et Andy Lau n'enlève rien au charme de cette suite, que dis-je cette suite?, cet acmé qu'atteint l'histoire ici. Mais voilà, ces choses en plus qui n'apparaissaient pas dans le premier, le passé de chacun, leur chemin respectif, les relations qui lient les persos entre eux: Ming à Sam, Yan à l'inspecteur Wong, et aux autres, nous font plonger presque dans des méandres assez facilement mouvants ... mais bon on va pas bouder son plaisir hein!!!

20 juin 2005
par tynitoons


Encore mieux que le premier volet!!!

Enfin un film qui renoue avec le style des plus grandes fresques mafieuses. IA2 met en scène la "VRAI" mafia, pas celle de pacotille qui ne fait que frimer; ici pas de manières, ont éxécute froidement, on piège les voitures, on trahis ses associés, on défouraille tous ceux qui sont contre nous dans un bain de sang. Les scènes d'action ne sont pas chorégraphiées car on prévilégie plutôt la violence sèche, il y a beaucoup de blabla, de personnages, une trame historique...(Le Parrain version Hong-Kongaise quoi!). Le scénario est aussi riche en rebondissements que dans IA1 et l'idée de construire le film en racontant la jeunesse des deux personnages ne fait que les embellir (plus de profondeur pour les personnages interprétés par Eric Tsang, Andy Lau, Chapman To, Anthony Wong, Tony Leung). Le re-visionnage de IA1 devient alors trés interressant. La mise en scène est superbe tout comme les acteurs alors pas d'hésitation il faut le voir!!!

10 février 2004
par TIC&TAC


Suite de bonne facture

On a ici affaire a une préquelle, non a une suite. On voit comment on en est arrivé a la situation du 1. L'ambiance est totalement différente du précédent, on a un film de mafieux pur et dur. Ca reste aussi efficace que le 1, même si c'est parfois un peu long.

30 mai 2004
par Shalashaska


Suite pas vraiment nécéssaire,pas grand chose à voir avec le 1er.

revoyer les films de Lumet si vous voulez du bon film de flics undercover (serpico,le prince de NY).

30 décembre 2003
par Sauzer


FLASHBACK...

Apres la semie déception du premier opus qui n'a pu exploiter une idée de départ pourtant original, Adrew Lau recidive tt de même avec cette préquelle bcp plus riche que infernal affairs.Et pour cause, ici on a pris le temps de dvp les personnages , à enrichir le scénario en croisant suivant diff chemin avec comme objectif non pas un polar pure et dure à la HK comme le premier, mais à donner à I.A la dimension d'une saga façon Le Parrain de Coppola accompagné de faux aires de Casino même voire de Scarface. Servi par une distribution de qualité (sauf pour Edison chen), Infernal affairs 2 souffre tt de même d'une réalisation bcp trop classique qui n'élève tjrs pas son niveau par rapport au premier . Sans atteindre des sommets, sans être franchement décevant aussi , I.A 2 m'a plutot surpris alors que je partais avec un pt de vue négatif et bcp de doute.Une suite meilleure ,c rare mais en même tps vu IA le challenge n'était pas tres difficile. Un blocbusters HK qui se laisse voir tt de même.

06 juillet 2004
par Rage_against_the_machine


Fresque mafieuse menée par un casting d'enfer.

Faire une suite à un film de la trempe du premier opus n'est pas chose aisée. D'une part, le poids de la qualité, tel un fardeau, se fait attendre par les critiques et les fans qui n'hésiteront pas à fondre comme des aigles à la moindre erreur. D'autre part, refaire une histoire qui conserve l'univers et les personnages sans baisser au niveau de l'écriture ou de l'intensité était en soi là encore peu facile.

Pourtant, loin de ce que certains pouvaient craindre, IA 2 est une réussite là encore totale, réussissant le pari de garder l'univers intact en terme de qualité, mieux, de l'approfondir et de l'enrichir très largement, tout en explorant un tout autre genre de mise en scene et de réalisation. En effet, là ou le premier opus misait sur son rythme et sur sa tension, sa suite se fait plus posée, plus calme et bien plus lente, donnant du même coup à l'ensemble un air de film de mafia chronologique que ne saurait renier un certain Coppola. L'histoire sera une préquelle, débutant en 1991, et parcourant toute la decennie pour mener au bras de fer qui opposera police et triades dans Infernal Affairs. L'occasion ainsi de raconter comment Ming et Yan ont évolués dans leur infiltration, l'un prenant du grade dans les forces de polices, l'autre évoluant au sein des boss de la pègre Hong Kongaise. L'occasion également de connaître le contexte et les évènements qui feront de Sam le parrain du milieu, ainsi que les raisons qui mèneront l'inspecteur Wong et lui à se vouer une rivalité inflexible.

Esthétique toujours irréprochable agrémentée de scenes dont l'intensité théâtrale se fait digne d'une tragédie grecque, la maîtrise de Andrew Lau et d'Alan Mak derrière la caméra se fait à nouveau sentir, la narration étant contrôlée dans ses moindres détails avec brio, elle sera ici au coeur du film, donnant du même coup lieu à des scenes plus sentimentales, plus attachantes, ou tout simplement plus détendues. Préquelle oblige, il fallait des acteurs plus jeunes pour interprêter Yan et Ming. Ce sont donc Edison Chen et Shawn Yue qui prendront ces rôles, qu'ils avaient déjà succintement endossés dans le premier film, lors de scenes de flash back. Loin de faire perdre de leur superbe aux personnages, ils les enrichissent d'une profondeur narrative et chronologique, donnant même envie de revoir Infernal Affairs afin de mieux comprendre les enjeux de chacuns. Aux seconds rôles, ce sera toujours, bien entendu, Anthony Wong et Eric Tsang dans leurs protagonistes respectifs, ceux-ci formant cette fois ci lors de quelques scenes un duo plutôt attachant, presque amical. Nous noterons également toujours la présence de Chapman To, et également celles, nouvelles cette fois, de Carina Lau et de Francis Ng, qui auront tout deux leur importance cruciale, ainsi que Roy Cheung, que l'on aurait du mal à rater à force de le voir partout.

Un très grand cru donc, ce Infernal Affairs 2, qui se paye le luxe de poursuivre avec brio la saga entamée deux ans auparavant en y appliquant sa propre ambiance, son propre ton qui, s'il se révèle aux antipodes du premier, n'en demeure pas moins du plus bel effet.



26 janvier 2011
par Nemesis8sin


vraiment bien

Après avoir vu le premier volet, on en attend beuacoup du deuxième (faudrait pas gacher le premier). et pour moi, ça a été une très bonne surprise. rien à redire, on comprend les passés de tous les personnages sans s'ennuyer. Il y a juste un truc bizarre, ça fait un peu "le parrain" du point de vue de certaines répliques, mais ça n'en est pas une copie. bref, un bon film à ne pas manquer.

10 septembre 2007
par lesamouraifou


Aux origines...

INFERNAL AFFAIRS ou la saga made in HK. On retrouve comme dans le premier opus ce mélange d'action et de psychologie,mais les dingueries habituelles de pas mal des films honk-kongais sont ici gommées.Pourtant on est loin du produit calibré sans identité.Et si les histoires de familles mafieuses font immédiatement penser aux Coppola/Scorcese,le ton est différent,on est bien en Asie et cela se sent. Des personnages complexes,forts et souvent attachants,une intrigue qui tient la route,des retournements de situation,autant de points pour donner un beau polar plutôt crépusculaire,qui plus est dans le contexte historique de fin de règne avec la rétrocession à la Chîne. L'interprétation est la première qualité de ce Infernal affairs II,tout le csating est à la hauteur,et même si les Tony Leung /Andy Lau sont difficiles à oublier,leurs jeunes alter-ego s'en sortent assez bien. La musique revisite un peu tous les grands thèmes connusl,des violons aux ambiances plus speedées,mais la BO ne prend jamais le pas sur le reste,accompagnement musical parfait pour le spectacle proposé. Cette préquel reste parfaitement au niveau du premier film,remontant aux origines pour approfondir encore les rapports torturés entre tous ces protagonistes,complétant une formidable trilogie sanglante et épique,ou les motivations des héros sont mises au premier plan,mais sans jamais dénaturer l'action et les rebondissements. Du grand art.

01 février 2005
par Kokoro


A première vue confus, et pourtant fantastiquement ingénieux et élaboré ;) Un pur plaisir !

Après Infernal affairs, je me suis dit le 2 va être une suite avec Andy Lau qui va vivre sa vie pépère de "méchant flic". Et bien on peut dire que c'est complètement le contraire !!! Le 2 apporte l'explication du 1 sur de nombreux points et fait pour moi l'essentiel du scénario des deux réunis. A l'instar de Dragon Rouge et Ring 0, c'est un retour en arrière sur les faits qui nous est raconté. On s'aperçoit ainsi de la qualité des personnages, de la puissance du scénario. On imagina mal que ce scénario ait été pondu après le 1, il s'agit d'après moi d'une "suite" qui avait été largement prévue au depart. C'est à ce point que le deuxième volet m'a même paru bien meilleur que le 1 malgré l'absence de nos rôles principaux du premier volet. Il est vraiment très bien ficelé, aucune fausse note au niveau de l'histoire. Au niveau technique, on a droit à un festival d'acteurs de renom qui montre leur qualité. Infernal affairs 2 est donc une suite très réussie, qui a le mérite, et c'est bien rare, d'être au niveau, et je dirais même surpasse, le premier opus. A voir absolument !!!!!!! Celà dit la vision du 1 est obligatoire, sinon le 2 est incomprehensible, soyez-en sûr ;)

14 mars 2004
par koalaurent


mauvaise affairs

je prefere de loin le numero 1 , malgré le trio tsang, wong, et francis ng, qui sont(c'est pas une surprise ) parfait. edison chen a autant de charisme que ma pendule de salon. meme si la réalisation est bien ficeléé, ce film a un gout de trop peu.

29 janvier 2004
par jeff


C'est ça, la super saga mafieuse hong-kongaise ?

Je me suis beaucoup ennuyé devant ce prequel, j'ai trouvé le scénario alambiqué et peu approfondi sur des thèmes importants (la rétrocession quasiment inutile dans le film). Shawn Yue et Edison Chen sont inexistants, ce qui est peu compréhensible au vu des évènements du premier opus avec ces deux personnages. Je ne trouve pas que le premier Infernal Affairs soit un chef d'oeuvre (quoique pour ces deux réals, on pourrait le penser), mais j'en vient à regretter son clinquant, la photo de Christopher Doyle avait quand même de la gueule, ici c'est la ternitude. Et puis le scénario était quand même autrement plus efficace. Non vraiment, je n'ai pas aimé.

Dans le genre saga mafieuse évoquant la rétrocession, il y a évidemment le dyptique Election de Johnnie To pourtant moins connue du grand public (le Johnnie To ne peux faire l'objet d'un remake américain car il est une histoire avant tout chinoise !) mais qui à mon sens explose ce film.

22 janvier 2012
par Hotsu


Infernal Affairs 2

Après un premier épisode très maitrisé thématiquement et techniquement (et ouvertement "sur-stylisé" avec ses plans de caméra et effets clipesques), la saga IA prend un tournant et ton totalement différent pour cette préquelle (période 1991-1997) vraiment étonnante et à tout point réussie, sauf (malheureusement) au niveau de sa cohésion avec le premier opus. Oui, il faut regarder et juger ces deux IA de manière indépendante, car ils sont chacun excellents dans leur genre. Quant à les réunir ... mauvaise idée ; *méga spoiler* comment Yan (Shawn Yue/Tony Leung) peut-il toujours être l'undercover d'Anthony Wong dans le 1 alors que le vilain commissaire Wong abat son demi-frère (Francis Ng) et conspire à l'assassinat de son père (celui de F. Ng) ? Comment peut-il infiltrer la bande de Sam (Eric Tsang) sans même penser à une vengeance alors que ce dernier a littéralement éliminé toute sa famille (à part Francis et son père, lol) ? *fin de ce spoiler* Trop de points litigieux sur les relations entre les personnages du 1er IA au second tuent la trilogie (le 3, c'est du fourre-tout, n'en parlons pas), mais qui n'enlève en aucun cas la qualité de ce IA2, en faisant abstraction du 1. Premièrement : les acteurs. Anthony Wong, Francis Ng, Eric Tsang et Carina Lau, c'est pas mal comme acteurs principaux, ces quatre-là livrent tous des performances ahurissantes - Francis Ng aurait du remporter l'award du meilleur acteur à la place d'Andy Lau et son pseudo film philosophique à deux balles par ailleurs - Edison Chen, Shawn Yue et Hu Jun sont très corrects (oui, oui, même le brave Edison - il va va finir par être carrément "bon" si ça continue). Mais le succès du film réside dans le retour au polar formule hk, contrairement au premier, excellent mais adoptant résolumment la formule "commercial", une réalisation ainsi très peu raccoleuse pour un rythme finalement assez lent, et à un script de qualité et qui met en scène beaucoup (trop ?) de personnages et situations secondaires. Le passage à la Godfather ou l'on découvre la "famille" de Francis Ng peut sembler superflu et en décalage avec le ton noir de l'ensemble mais ne fait que justifier le jeu monstrueux de l'acteur, capable de tout rôle. Un de meilleurs films de 2003 avec Colour Of The Truth et PTU (sans grande concurrence cela dit), possédant comme tout bon film qui se respecte des scènes cultes (le quadruple assassinat simultané, le final époustouflant) et un scénario très fouillé. Un must-see.

01 juin 2004
par Hots@uce


Moins bien que le 1

Cette deuxième partie est encore super, mais quand même moins bien que le 1, certainement parce qu'on n'y voit plus Andy Law et Tony Leung... Toutefois, l'histoire est très bien construite et recherchée. Passage préféré: quand Tony Leung jeune se fait virer du camp d'entraînement.

31 octobre 2004
par eniger


suite honorable

après la bonne surprise du 1, voici un deuxième épisode qui, sans sentir le réchauffé, ne convaint pas à 100%. celui la donne une dimension "saga" à la trilogie de par les retours dans le passé mais n'apporte pas grand chose non plus. il s'intègre bien dans le scénar du 1 qui offrait de multiples pistes d'élargissement ou d'approfondissement, cela reste cohérent malgré un scénar plus alambiqué et plus "mou" que le 1. la réal est plus sobre, on pâsse un bon moment devant cet épisode mais cela confirme qu'INFERNAL AFFAIRS ne sera pas une saga majeure artistiquement, même si la trilogie marquera sûrement le ciné HK (voire international, on verra après le remake us), compte tenu du contexte, de la petite forme des studios, et de la réussite commerciale. Cette trilogie se démarque nettement de par la médiocrité du reste de la production HK, néanmoins le premier épisode restera le meilleur pour moi.

29 avril 2004
par chronofixer


Une préquelle très différente mais tout aussi prenante

Faire une préquelle à un film qui résumait la mise en place de son intrigue dans ses dix premières minutes pouvait s'avérer un pari risqué. En effet, on pouvait craindre que l'équipe ne développe artificiellement les personnages au fil d'une intrigue bateau.

Fort heureusement, les premières images nous rassurent immédiatement: portées par une composition sublime, elle nous présente un Edison "sex" Chen capable de transmettre quelque chose d'un simple regard. Cette scène suffit à rendre le personnage attachant et à nous faire partager sa misère autant que ses espoirs.

Et c'est bien, là la force principale de cette préquelle: ne jamais céder au manichéisme et nous faire assister aux événements pour nous créer notre propre image de ces individus. La relation entre Anthony wong et Eric Tsang est particulièrement réussie et rend l'affrontement du premier opus bien plus tragique et complexe.

On est également soufflé par la prestation de Shawn Yu qui parvient à interpréter son rôle dans la continuité de ce qu'avait créé Tony Leung, tout en y ajoutant une nuance due à la différence d'âge. C'est particulièrement flagrant lors de la rencontre avec Anthony Wong dans le cimetière, durant laquelle le jeune acteur parvient à reproduire certaines expressions de Tony sans jamais le singer.

L'apport de vétérans comme Francis Ng et Carina Lau est indéniable. Francis n'est jamais aussi bon que dans les rôles où il n'en rajoute pas. Ici il se montre terrifiant. Carina apporte une touche de charme mature bienvenue et renforce la dramaturgie. Faire d'elle un élément central dans la construction du personnage d'Edison/Andy est un pari réussi.

Plus intimiste que le précédent opus, moins basé sur le suspense (sans le négliger) et davantage sur la construction de ses personnages, "IA 2" est un excellent divertissement, prenant et bien écrit, bénéficiant d'une réalisation soignée, d'une partition magnifique et d'une interprétation remarquable. Une préquelle indispensable!

10 juin 2008
par Chang La Rage


Infernal inspirant Scorsese inspirant Infernal

Préquelle au "Infernal Affairs" premier du nom, l'histoire suit cette fois-ci quelques étapes des personnages principaux durant les années précédant le premier volet. S'apparentant plus à une énième saga des triades, l'on regrette quelque peu le fameux jeu au chat et à la souris du premier. Exit également les doutes et remords des conditions des personnages principaux pour une aventure plus linéaire. Tel un "Pulp Fiction", il est amusant de voir "ressusciter" quelques personnages que l'on sait condamnés à mort dans un proche avenir. Intéressant également d'en apprendre un peu plus sur eux pour mieux appréhender le premier volet lors d'une nouvelle vision. En revanche, l'on risque également d'être déçus par l'exposition choisie par les scénaristes, après que l'on s'était imaginé ses propres histoires à la vue du premier; le personnage de Chapmann To devient ainsi un personnage à ressort comique, qui était bien plus efficace par son côté en retrait dans le premier volet. A noter de nombreuses références aux films de Scorsese; amusant, lorsque l'on sait que ce dernier se prépare à réaliser le remake américain du premier "Infernal" aux USA !

15 novembre 2004
par Bastian Meiresonne


Vu vendredi dernier à l'avant première du HK Filmart Vivement le 3 !

Je ne vais pas trop en dire pour ne pas gacher le plaisir de chacun. Tout comme le premier, INFERNAL AFFAIRS 2 partagera. Mais ceux qui ont aimé le premier aimeront celui-là. Pour ceux-là, il faudra contenir votre impatience au visionnage du film, au risque de vouloir que le film commence "plus vite". Avec cette préquelle, je peux vous dire que l'on aura forcément droit à une trilogie qui fera date. Au passage, Francis Ng est énorme en Hau NGAI !!! Une vraie dimension dans son rôle, un peu comme Pacino dans Le Parrain 2 (toutes proportions gardées).

29 septembre 2003
par A Lolo Never Dies


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